Notre histoire n’a rien d’extraordinaire, elle dure depuis 9 ans, bientôt 10, mais elle n’a rien d’exceptionnel.
L'époque de la Sologne :
J’ai vu Gracie en 2015 pour la première fois. Mais tout a vraiment commencé un an avant avec l’arrivée de notre premier Irish Cob.
Je cherchais un cheval pour mon conjoint débutant, c’est comme ça que Roan notre premier Irish cob nous a rejoint. Nous avons gardé contact avec son ancienne propriétaire. Cette dame m’a appelé quelques mois plus tard parce qu’elle avait Gracie à vendre, cette petit Irish cob avec qui elle s’était fait peur en tombant.
Je suis allée la voir et en l’essayant je suis moi aussi tombée deux fois en 20 min. La première fois en réglant mes étriers, avec un joli coup de cul, la seconde fois au galop. La selle a tourné dans un virage un peu serré.
Il y avait donc beaucoup de choses à reprendre. L’éducation était clairement à reprendre, et il me fallait aussi du matériel adapté à sa morphologie pour ma sécurité et son confort. Pour ma part, de belles remises en question m’attendaient.
Gracie arrivait d’Irlande ( comme Roan d’ailleurs ), je ne connaissais que très peu de chose sur son passé, son débourrage, etc,… j’ai décidé de repartir depuis le début pour pouvoir vérifier chaque étape pas à pas.
Je voulais que l’on puisse repartir toutes les deux sur des bases communes tant pour le travail que pour notre relation.
Les premiers mois ont été compliqués. J’avais pas mal d’appréhension et lui trouver du matériel a été très compliqué.
Question travail, la gérante de la pension de l’époque m’avait accompagné pour débuter le travail de Roan qui lui n’avait fait que de la promenade. Comme beaucoup de cob, il tractait et n’avait aucun équilibre. C’est à ce moment là que j’ai commencé à m'intéresser aux bases du dressage et à la biomécanique équestre. On était vraiment à nos débuts avec Gracie. Je l’avais depuis à peine quelques mois.
Le retour en Ardeche :
Et puis nous avons déménagé pour le travail, Gracie est restée dans son ancienne pension avec Roan, le temps de trouver un endroit où ramener nos chevaux.
Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu au niveau professionnel. Au bout de quelques mois, nous avons fini par revenir en Ardèche dans ma région d’origine. Nous y avons aussi rapatrié nos chevaux restés en centre France pendant tout ce temps.
J’ai donc revu ma jument après plusieurs mois de séparation. La première chose qu’ils ont reconnu est le bruit de notre vieille voiture avec laquelle nous venions les nourrir.
J’ai put reprendre le travail avec Gracie, et nous avons commencé l'extérieur. Et c’est grâce à la balade que j’ai vraiment repris confiance, que notre relation s’est scellée, que nous avons beaucoup appris l’une de l’autre.
Le fait de trouver une selle adaptée qui tienne sur son dos m’a aussi beaucoup sécurisé. Gracie à du matériel adapté j’ai pu retrouvé un peu d’assurance et vraiment la travailler sans avoir peur.
Dans cette nouvelle pension en Ardèche, j’ai enfin pu mettre mes deux chevaux dans des conditions de vie qui leur convenait.
Aujourd’hui :
Nos deux irish on quitté la pension pour du terrain que je loue depuis maintenant 3 ans. Je les ai donc en autogestion. Et Il y a 3 ans Gracie Gracie a eut une pouliche avec un étalon noir espagnol. Luna, sa fille, est aussi nous. J’ai commencé son débourrage.
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